L’équinoxe du printemps

L’équinoxe du printemps

« Faites une jolie experience. »

Ce jour d’équinoxe est considéré comme le point culminant de la saison printanière. Le jour et la nuit sont égaux.

L’équinoxe du printemps est fêté le dimanche 20 Mars 2022. La date de l’équinoxe peut se determiner en observant le lever du Soleil, par rapport au point situé plein Est : l’équinoxe de printemps a lieu le jour où le Soleil cesse de se lever au sud de ce point, pour se lever au nord. L’instant exact peut s’apprécier à partir de l’azimut solaire à ces deux levers consécutifs, en interpolant le moment où le solei passe à l’azimut 90°.

Lors des équinoxes, la variation journalière de la durée du jour et de la nuit est la plus grande. Aux pôles, l’équinoxe marque la transition entre six mois de jour et six mois de nuit. Située au Svalbard loin au-delà du cercle Arctique, la ville norvégienne de Longyearbyen connait 15 minutes de jour de plus tous les jours aux alentours de l’équinoxe de printemps. À Singapour, cette variation n’est que de quelques secondes.

Une petite expérience amusante vous prouvera que l’équinoxe a un impact sur la terre au moment même de son heure exact. Au moment précis de l’équinoxe, la gravité est telle que vus pouvez vous positionner sur une pelouse, la vôtre ou celle qui entour votre immeuble (pelouse,terr, pas de bitume), muni d’un oeuf cru.

 

 

Faites vous-même l'expérience !

Avant que l’heure précise de l’équinoxe ne soit atteinte, positionnez votre oeuf, la partie la plus large contre le sol, équilibrez-le de façon qu’il tienne debout tout seul.

Observez bien.

Au moment même de l’équinoxe, l’oeuf va bouger tout seul. Il va parfois jusqu’à se soulever par la force gravitationnelle.

2022 raisons de bien commencer l’année ! 

2022 raisons de bien commencer l’année ! 

En agriculture et plus particulièrement dans le domaine de la production de fruits et légumes « l’adaptabilité » est devenu une constante ces dernières années. Outre les nouvelles technologies et les nouveaux produits, les changements climatiques influencent cette évolution de la protection des cultures.

En 2022, l’équipe commerciale axera son questionnement sur plusieurs sujets :

Quels sont les nouveaux enjeux sociaux dû à la pandémie et comment préserver la sécurité de nos collaborateurs    
    en toutes circonstances ?
Comment l’entreprise Jaquenoud se positionne-t-elle pour tenir compte des changements, enjeux climatiques ?
Comment innover dans la protection de nos cultures tout en garantissant la qualité de nos denrées alimentaires ? 

Nous sommes convaincus que nous pouvons contribuer à un changement positif vers plus de durabilité.
Nous tâcherons de mettre en avant chacune de nos avancées sur nos canaux d’échanges, afin de garantir une totale transparence avec nos fidèles clients. 

 

L’équipe Jaquenoud vous souhaite ses meilleurs vœux 2022 !

 

 

 

 

 

 

L’équinoxe du printemps

Protection Biologique

« La protection biologique »

« En protection biologique, il est primordial d’avoir une bonne connaissance du ravageur et de l’auxiliaire afin d’obtenir les meilleurs résultats. » Alban Jaquenoud

Lorsqu’en 1967 le projet de contrôler les ravageurs des serres de façon biologique fut lancé, peu s’attendaient à ce que cette forme de protection des végétaux prenne un essor si spectaculaire.

 Ce n’était pas un pari gagné d’avance. À l’époque il fallut expliquer à chaque producteur, dans les détails, le rôle des auxiliaires sous les serres, alors que de nos jours, le sujet de discussion est plutôt de savoir quel est le meilleur auxiliaire à introduire. En Europe, la protection biologique contre les ravageurs est aujourd’hui appliquée sur d’importantes surfaces de cultures légumières sous abri et elle progresse en cultures ornementales.

Son succès n’est pas forcément la conséquence de la prise de conscience des horticulteurs pour le respect de l’environnement (bien que cela compte pour beaucoup ces trente dernières années) mais elle est liée essentiellement à son efficacité et a sa rentabilité. Par ailleurs, elle offre bien d’autres avantages, comparée à la lutte chimique conventionnel. EN protection biologique, ni la culture, ni le personnel ou le consommateur ne sont exposés aux résidus de pesticides. Le risque sanitaire est nul. LA plante ne souffre d’aucun effet phytotoxique et l’environnement est préservé. De plus, les lâchers d’auxiliaires sont effectués rapidement et de façon plus agréable que les applications de produits phytosanitaires réalisées, elles, avec des vêtements de protection. Une fois que les auxiliaires ont été introduits, ils protègent la culture contre les ravageurs pendants des mois et les traitements réguliers ne sont plus nécessaires.

En effet, certains ravageurs sont maîtrisés plus efficacement par leurs ennemis naturels que par les pesticides. Un autre avantage important, il n’y a plus de délai avant récolte, comme dans le cas de traitement phytosanitaire. Par ailleurs, lorsqu’un auxiliaire efficace est découvert, il peut être introduit pendant des années sans craindre le développement de résistance chez le ravageur, ce qui n’est pas le cas avec les pesticides.

N’y a-t-il pas d’inconvénients à cette méthode ?

Si, bien sûr, il y en a. Les organismes vivants ne peuvent pas être protégés par des brevets et n’importe qui ayant la main verte peut élever ces bénéfiques « petites bêtes ». Le risque est alors de voir arriver sur le marché des auxiliaires de mauvaise qualité.

 En résumé :

– Concept assez récent

– Chez les Jaquenoud, c’est une pratique qui a commencé dans les années nonante ! 

– Ce n’était pas un pari gagné.

– La cause n’est pas forcément la conséquence de la prise de conscience des horticulteurs pour le respect de l’environnement (bien que cela compte pour beaucoup ces trente dernières années) mais elle est liée essentiellement à son efficacité et à sa rentabilité.

Ni la culture, ni le personnel, ni le consommateur ne sont exposés aux résidus de pesticides. La plante elle ne souffre d’aucun effet phytotoxique et l’environnement est préservé.

Point négatif :

Bonne connaissance dans le domaine.

 

Extrait de l’article – Connaître et reconnaître – J. C. Van Lenteren – Professeur d’entomologie

 

Francois Jaquenoud

Francois Jaquenoud

François Jaquenoud, maraîcher depuis 6 ans.


Pourquoi sème t-on à cette période de l’année ?

On plante début Janvier afin d’obtenir de belles tomates bien rouge vers l’arrivée des beaux jours ! Entre mi- mars et début avril…
Les jours rallongent ce qui amène un ensoleillement plus efficient pour les plantes.
[…]Pour son bon développement il faut environ 1200/joules pour une plante adulte de 9 bouquets.

As-tu choisi de planter les mêmes variétés que la saison précédente ? 

Oui, après discussion avec mon cousin qui s’occupe de l’aspect commercial, nous avons fait le choix de repartir sur les mêmes variétés. Notre choix est influencé par la résistance des variétés et le besoin de nos clients.

Y-a-t’il une connivence entre météo et agriculture sous serre ?
En agriculture sous serre nous avons la chance d’être protégé de certains aléas météorologique.
Cependant, je consulte la météo tous les matins et plusieurs fois par jour.
Ce qui me permet d’ajuster les tâches quotidiennes ou hebdomadaires (arrosage, chauffage…).
Nous travaillons également avec l’Office technique maraicher. Cette collaboration nous permet d’obtenir d’importantes informations sur les cultures de la région.  Dans ce bulletin technique hebdomadaire, nous permets d’accéder à des groupes d’intérêts, des visioconférence, des conférence nationale. Les thèmes sont liés à l’hygiène, à la production et on y retrouve des données météo précises (indices sur le rayonnement, température de la semaine et des années précédentes…)

As-tu des craintes particulières pour les récoltes 2022 ?

J’ai toujours des craintes pour les récoltes à venir. Que ce soit au niveau météorologique ou problèmes phytosanitaire nous ne sommes jamais tranquille. Ma plus grosse crainte actuellement est le tobrfv. À ce jour il n’existe que très peu de variété résistante à ce virus.

Quels sont les moments fort d’une saison maraîchère ?

Janvier. La plantation est un moment crucial dans une culture ! C’est à ce moment que l’on conditionne la plante pour la saison à venir.  La plante développe un système racinaire robuste qui lui permettra de tenir toute la saison.
Mars et ses premières récoltes.
Septembre avec l’étêtage (le fait de couper les têtes des plantes)
Novembre vide sanitaire (Désinfection des serres et mise en place des nouveaux pains pour la saison prochaine).

Quel est ton moment préféré dans l’année ?

Le printemps !!! L’arrivée des beaux jours, les premières tomates, fraises et aubergines 🙂

 

 

Interview du 15 Janvier 2021